Mardi 20 octobre 2009 à 20:01

« On peut aisément pardonner à l'enfant
qui a peur de l'obscurité.
La vraie tragédie,
c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière. »

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Samedi 8 août 2009 à 0:11

« En la matière,
la fuite ne consiste pas à s'occuper du passé,
mais à se concentrer résolument sur le présent et l'avenir en étant
aveugle à l'héritage dont nous sommes marqués
et avec lequel nous devons vivre.
»
 
http://bless-y0u.cowblog.fr/images/b6f35a39e6ff670e661c9b7c8a059f05.jpgLe liseur

Dimanche 7 juin 2009 à 15:49

« Vive qui m'abandonne! Il me rend à moi-même. »

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Carnets

Mardi 26 mai 2009 à 23:14

« Il arrive que les décors s'écroulent.
Lever, tramway, quatre heures de bureau ou d'usine, repas, tramway,
quatre heures de travail, repas,
sommeil et lundi mardi mercredi jeudi vendredi et samedi sur le même rythme,
cette route se suit aisément la plupart du temps.
Et un jour seulement, le "pourquoi" s'élève et tout commence
dans cette lassitude teintée d'étonnement.
"Commence" ceci est important.
La lassitude est à la fin des actes d'une vie machinale,
mais elle inaugure en même temps le mouvement de la conscience.
Elle l'éveille et elle provoque la suite.
La suite, c'est le retour inconscient dans la chaîne, ou c'est l'éveil définitif.
Au bout de l'éveil vient, avec le temps, la conséquence: suicide ou rétablissement.
En soi, la lassitude a quelque chose d'écoeurant. Ici je dois conclure qu'elle est bonne.
Car tout commence par la conscience et rien ne vaut que par elle.
Ces remarques n'ont rien d'original.
Mais elles sont évidentes: cela suffit pour un temps,
à l'occasion d'une reconnaissance sommaire dans les origines de l'absurde.
Le simple "souci" est à l'origine de tout.

De même et pour tous les jours d'une vie sans éclat, le temps nous porte.
Mais un moment vient toujours où il faut le porter.
Nous vivons sur l'avenir: "demain", "plus tard", "quand tu auras une situation",
"avec l'âge tu comprendras".
Ces inconséquences sont admirables, car enfin il s'agit de mourir.
Un jour vient pourtant et l'homme constate ou dit qu'il a trente ans. Il affirme ainsi sa jeunesse.
Mais du même coup, il se situe par rapport au temps.
Il y prend sa place.
Il reconnaît qu'il est à un certain moment d'une courbe qu'il confesse devoir parcourir.
Il appartient au temps et,
à cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi.
Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser.
Cette révolte de la chair, c'est l'absurde. »

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Le mythe de Sisyphe

Vendredi 15 mai 2009 à 20:56

« Après une ou deux nuits d'insomnie,
on se trouve parfois en proie à une sorte de cauchemar éveillé, à la
sensation, accompagnant la grande fatigue et le soleil levant,
que la qualité de la vie ambiante n'est plus la même.
On a la conviction formelle que son existence n'est en quelque sorte qu'une
déviation, un film, un miroir par rapport à la vie, que les gens,
les rues, les maisons sont de simples projections
d'un passé très obscur et chaotique.
»

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La lie du bonheur

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